Aïda Seck : «Je coache les pom-pom girls des Ours»

La Dépêche - Cheerleading

© Éric Gutierrez

Le cheerleading, sport mêlant danse, animation, haute voltige et gymnastique séduit de plus en plus les jeunes filles, et pas seulement. Aïda Seck, coach de l'une des quatre équipes de cheers des Ours (équipe de football américain de Toulouse) nous parle de son sport, longtemps assimilé à de simples prestations d'encouragement.

Quand as-tu commencé le cheerleading ?
J'ai commencé en 2000 mais c'était vraiment pour la partie encouragement du football américain des Ours. Après j'ai découvert la discipline et j'ai évolué avec le cheerleading puis j'ai passé la formation pour devenir coach.

Quel est ton rôle au sein du club ?
Je suis coach de la catégorie de compétition du niveau confirmé. Nous avons également une équipe basique, une équipe d'animation et une équipe «group stunt», c'est-à-dire cinq cheerleaders qui font un maximum de portés techniques pendant une minute.

Combien de personnes composent les différentes équipes des Ours ?
Au début nous étions peu nombreuses, quatre, une année même, et aujourd'hui on est 50 aux Ours de Toulouse. On est une cinquantaine de filles et il y a deux garçons. La présence des garçons est fortement souhaitable, notamment pour les stunt et pyramides afin de faire des lancés plus hauts par exemple. Nous aimerions en compter davantage dans nos équipes.

Comment se passent les entraînements ?
Pour le groupe confirmé on est passé à 5 heures en deux entraînements chaque semaine. On est hébergé au Centre Culturel de Soupetard, et au gymnase Frédéric Estèbe. On aimerait tout de même avoir un gymnase équipé gymnastique qui nous permettrait d'évoluer plus vite et à égalité de d'autres clubs.

Comment se déroulent les compétitions de cheerleading ?
Il y a une compétition par an, organisée par la Fédération Française de Football Américain, qui regroupe plusieurs disciplines et niveaux. Les six premières équipes de chaque catégorie se qualifient lors des compétitions de zone pour la finale nationale. L'an dernier on a fini troisième de notre catégorie.
Pour le passage, on peut être jusqu'à 30 cheerleaders et nous avons 3 minutes pour exécuter une chorégraphie avec des éléments imposés : des portés et pyramides, de la danse spécifique au cheerleading, des sauts et de la gym.

Comment expliques-tu la popularisation de plus en plus forte de ce sport ?
Je suppose que les séries, films américains et émissions de téléréalité ont un impact sur la jeunesse, ces dernières années on constate vraiment une hausse des inscriptions sur le plan national et chez nous.


La Dépêche - Benjamin Lacombe